Consommer responsable

Idées pour mieux consommer

Quelques idées pour consommer mieux :

  • avant l’achat : s’interroger sur son besoin, s’informer sur le produit et les alternatives, etc. ;
  • lors de l’achat : choisir des produits portant l’écolabel européen, fabriqués à partir de matières premières recyclables, acheter des quantités adaptées à son besoin, concentrer les déplacements ou faire ses courses près de chez soi ;
  • lors de l’utilisation : respecter les dosages prescrits pour les produits détergents ou les températures de lavage, éteindre les appareils consommateurs d’énergie après utilisation ;
  • après usage : revendre ou donner les produits pour qu’ils soient réutilisés, trier et rapporter les déchets électriques et électroniques, etc.

Vers moins de gaspillage alimentaire

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Le Conseil départemental a mené, en 2017, un premier état des lieux du gaspillage alimentaire en Guadeloupe. Celui-ci est estimé à 40 000 tonnes par an, soit plus de 10 % de la production annuelle de déchets en Guadeloupe. S’agissant de la consommation, le gaspillage, provenant des repas distribués dans les cantines des écoles scolaires, représente à lui seul plus de 4 500 tonnes de déchets annuels.

Ventilation du gaspillage alimentaire

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Descriptif détaillé du graphique (PDF - 112.66 Ko)

Notre consommation alimentaire

Le gaspillage dans la restauration hors foyer est principalement lié à des plats préparés et non servis, mais aussi à des plats servis et non entièrement consommés.

Les restes sont jetés ou, parfois, récupérés par les employés ou des éleveurs pour l’alimentation animale, mais de façon informelle.

Dans la production alimentaire

S’il n’existe pas de surproduction animale en Guadeloupe, l’absence de structure d’agro-transformation adaptée induit des pertes considérables après abattage. Les têtes et la plupart des abats ne sont pas valorisés.

En matière de production végétale, ce sont surtout les écarts de tri et les problèmes de calibrage qui sont à l’origine des pertes. Certains produits peuvent également être abîmés par les manipulations.

D’une manière générale, les producteurs estiment que les contraintes réglementaires et sanitaires (surtout pour la viande et les œufs) constituent un réel frein à la lutte contre le gaspillage alimentaire. En revanche, des accords ont été conclus par les groupements de producteurs avec des éleveurs, qui récupèrent une partie des invendus pour l’alimentation de leurs animaux.

Au sein de l’agro-transformation

Les pertes les plus importantes sont enregistrées au niveau de la transformation des produits de la mer et de la boulangerie. La lutte contre le gaspillage alimentaire est également freinée par la facilité de certaines pratiques : jeter des denrées se révèle parfois plus rapide et moins fastidieux que les trier.

Dans la distribution alimentaire

La grande distribution est le maillon de la chaine le plus avancé en matière de contractualisation avec les associations caritatives. Aujourd’hui, la quasi-totalité des acteurs de la grande distribution rencontrés ont mis en place un dispositif de lutte contre le gaspillage alimentaire.

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À consulter sur la Librairie de l'ADEME

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► Impact environnemental de l'alimentation en Outre-Mer - Guadeloupe